FABIO SCOTTO, né à La Spezia en 1959, vit à Varèse en Italie. Professeur ordinaire de littérature française à l’Université de Bergame et poète, il est l’auteur de treize recueils dont la plupart parus chez Passigli (de Genetliaco, 2000, à A. L’abbandono, 2021) et de nombreux livres d’artiste. Ses poèmes ont été traduits en une quinzaine de langues. En français ont paru les recueils Le corps du sable (L’Amourier, 2006, préfacé par Bernard Noël), Les nuages, le vent. Poésies de Ségaliérette (Manière Noire éditeur, 2006), L’ivre mort (Trames, 2007), Cahier crétois(Éditions de la Margeride, 2010), Sur cette rive (L’Amourier, 2011, prefacé par Yves Bonnefoy), Esquisses italiennes (Transignum, 2014), Bouche secrète (Éditions du Noroît, Montréal, 2016), La peau de l’eau. Poèmes français 1989-2019 (La Passe du vent, 2020). Il est l’auteur de plusieurs volumes d’essais, dont un sur la traduction poétique (Il senso del suono. Traduzione poetica e ritmo, Donzelli, 2013) et a traduit du français une trentaine d’ouvrages (A. de Vigny, V. Hugo, Villiers de l’Isle-Adam, G. Apollinaire, P. Éluard, B. Noël, Y. Bonnefoy, Hélène Dorion, P. Autin-Grenier, Vénus Khoury-Ghata, H.Tengour…) et une importante anthologie de la nouvelle poésie française (Nuovi poeti francesi, Einaudi, 2011). Il a, en outre, traduits des textes de poètes québécois tels que Paul Bélanger, Martine Audet, Carole David, Claudine Bertrand. Il a reçu plusieurs prix de poésie et de traduction, dont le « Prix- Mention Ungaretti », le Prix « Civitanova-Annibal Caro », le Prix « Achille Marazza », le Prix « Benno Geiger ».
